Trois petits tours et puis s'en va ! [pv Jessica]

Le Lac Noir était resplendissant. Les cristaux de glace qui recouvraient son étendue semblaient étinceller en ce matin d'hiver. La neige, elle, recouvrait uniformément les pelouses en un grand manteau blanc. La température, négative, effrayait depuis trois jours les élèves et les professeurs qui ne sortaient du château que pour les cours de botanique et de soins aux créatures magiques.

Tous les sorciers de Poudlard restaient donc au chaud, devant leur chaudron ou face à la cheminée. Tous ? Non car un sorcier courrait dans le parc du château, aux abords du Lac gelé, en sweat-shirt, à cinq heure du matin. Un sorcier qui n'était dans l'enceinte de l'école depuis moins d'une semaine mais qui avait déjà une réputation de dingue. Dingue doublé de crétin, rustre, bourrin et gamin. John Williams.

Les rares élèves qui l'avaient déjà eu en cours se demandaient encore ce qui avait poussé le Ministère à leur désigner un tel énergumène comme professeur. Habilement caché derrière une masse d'originalité et de maladresse, se tenait un savoir immense mais rares étaient ceux qui l'avaient percu.

Toujours était il que John faisait son jogging matinal dans le Parc de Poudlard. Ses cheveux noirs, plaqués par la sueur, se dressaient toujours en épi sa tête. Il avait besoin de courir pour s'éclaircir les idées. Etre prof n'était pas son but lorsqu'il s'était engagé dans l'armée. Il avait besoin d'être en action, en danger. Depuis tout petit il avait été un excellent élève mais toujours sur ses bulletins apparaissait la même remarque: "John est une véritable pile électrique. Il se dissipe vite et gêne l'apprentissage de ses camarades. Il devrait faire du sport pour canaliser son énergie". Après une roulade, un salto et un arbre droit, John se stabilisa. Un peu. Avant de regarder le Lac avec envie. Le Professeur de Défense se mordilla la lèvre avant de se remettre à courir. La baignade dans l'eau glacée n'était à vrai dire que très peu attirante.

John allait rentrer au château lorsqu'un cri strident résonna dans le Parc. Le coeur de l'Auror s'arrêta un instant de battre. Avant de repartir dans un rythme endiablé. De suite, John perdit cet air niais qu'il avait constamment et il chercha d'ou venait le cri. Le Lac.

Tout en courant, John ota son sweat pour n'être plus qu'en tee-shirt. Arrivé au Lac, il y jeta un sort pour faire fondre la glace et plongea sans hésitation. L'eau, glacée, expulsa l'air de ses poumons mais John était endurci par la vie militaire. Bien vite, il arriva devant l'élève qui se débattait. Dans un mouvement de baguette, il créa un ensemble de morceaux de bois qui s'agencèrent en barque. Essouflé, il hissa la jeune fille sur la barque et lui jeta un sort pour la sécher et la réchauffer. Le froid lui avait engourdi les membres mais il puisa dans ses réserves pour expulser la barque vers la rive la plus proche.

Sur la terre ferme, il se laissa tomber dans la neige épuisé. Appuyé sur un genou, il se releva tant bien que mal et demanda, d'une voix hachée:

Ca va ? Vous allez bien ?

Copyright © : (c) shiya Messages : 21 Date d'inscription : 11/12/2010

Jessica se noyait, elle perdait pied, l'eau l'entourait, elle essayait de se débattre, mais une main la maintenait sous l'eau. On la punissait... De la mort de son père, de la mort de sa mère, de sa naissance. Elle essayait de crier, d'appeler à l'aide, mais l'eau s'engouffrait dans sa bouche. Jessica était perdue, elle allait mourir...

La jeune fille se réveilla en sursaut, son front était trempé de sueur, ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce cauchemar. Il revenait régulièrement depuis la lettre de sa mère. Elle rêvait toujours qu'elle se noyait, elle avait donc peur de l'eau, alors qu'avant, elle aimait cet élément qui la faisait se sentir libre.
Jessica sortit de son lit, les autres serdaigles étaient assoupies, personne n'avait prêté attention aux gémissements qui la prenaient pendant ces cauchemars.

Elle s'approcha de la fenêtre, elle l'ouvrit, l'air froid emplit la chambre, Jessica n'avait pas froid, à vrai dire, à force de se tourner et retourner dans son lit pour échapper à l'eau, la jeune femme crevait de chaud. D'ailleurs la jeune femme décida d'aller prendre l'air.

Elle laissa sa baguette sur sa table de chevet et décida de compter sur sa discrétion naturelle. Elle était simplement habillée d'un t-shirt et d'un pantalon de sport.

Jessica descendit les escaliers doucement, la majorité des élèves de poudlard dormait encore ou alors était encore sous la couette. La jeune fille arriva dans le parc sans problèmes, puis elle s'avanca vers le lac noir et mit ses pieds dans l'eau glacée.
Apres quelques instants comme ça, Jessica sentit quelque chose l'attirer au fond du lac, elle hurla.

Elle crut bien que rien ne la sauverait, mais elle vit bientôt le prof bizarre la sauver. Elle recracha l'eau et reprit sa respiration alors qu'il jetait un sort pour la sécher et la réchauffer.

Ca va ? Vous allez bien ?

— Oui je vais bien, merci. Je sais pas ce que j'aurais fait sans vous!

Jessica était reconnaissante, elle frissonna doucement dans son simple t-shirt.

John était frigorifié. D'un coup maladroit de baguette, les sortilèges dits ménagers n'étaient pas son fort à Poudlard, il se sécha partiellement. D'une main nerveuse, il se gratta le crâne, ébouriffant encore plus ses cheveux noirs. La neige associée au vent le congelait d'autant plus que ses habits étaient trempés. L'auror avait assez peur que la jeune fille attrappe froid, lui même pourtant d'une constitution solide, sentait poindre un rhume.

Avisant le simple tee-shirt de la jeune fille, John fit venir à lui le tee-shirt et le sweat qu'il avait laissés tomber plus loin lorsqu'il avait entendu le cri de la jeune Serdaigle s'il se souvenait bien. D'un coup rapide de baguette il réchauffa le sweat qu'il enfila de force à l'élève.

Il ne faudrait pas que vous prendriez froid... Quel est votre nom déjà ?

Sans lui laisser le temps de répondre, John la prit par l'épaule et la poussa avec une certaine rudesse vers l'entrée de Poudlard.

Allons voir Pompom, je crains que tu n'ais attrapé un rhume. Elle te fera boire de son horrible pimentine...

Le ton, rieur, de John détonnait dans l'atmosphère glacée et sobre que l'hiver et la guerre avaient instauré en Angleterre. Poudlard était assez loin s'aperçut rapidement l'Auror. Il n'avait pas prévu de s'éloigner autant du château mais le Parc, grand, et le Lac, large, étaient suffisamment étendu pour qu'il y ait cinq bonnes minutes de marche pour rejoindre le Hall. John fronça les sourcils. Que faisait une jeune fille de... hum... quinze ans hors de Poudlard, aussi tôt et aussi loin ?

Dis moi... le couvre feu ne se lève pas qu'à six heures le matin ? Que faisais tu hors... aahh !

Une brûlure, intense, avait transformé l'interrogation de John en hurlement fugace. Vif, l'Auror fit volte face et chercha son agresseur. Son épaule le brûlait méchamment. John fit passer derrière lui la jeune fille. Jessica. Des Mangemorts ? Dans Poudlard ?

L'obscurité se levait peu à peu avec le soleil, mais les ombres cachaient avec habileté l'agresseur embusqué.

Ou es tu... Ou es tu...

Un bruissement, à la limite de la forêt interdite qui se dressait non loin de là, éclaira l'esprit embrumé de John Williams. Ils étaient à la bordure de la barrière protectrice qui protégeait Poudlard depuis sa construction. Le Mangemort n'avait pas pu entrer, mais jeter des sorts sur les cibles qui passaient à proximité lui était, malheureusement possible. Le craquement sonore d'un transplannage informa John de son échec quant à l'appréhendation possible de son agresseur. Merlin.

John se tourna vers Jessica, un sourire se dessinant avec difficulté sur ses lèvres.

Rentrons vite au château avant d'avoir d'autres surprises de ce genre. Et il faudra t'expliquer devant le gobelin, hum... le professeur Flitwick.

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Jessica grelottait, elle se maudissait d'avoir juste un t-shirt pour dormir, elle aurait pu et dû mettre un sweat par dessus et pourquoi pas, un manteau quoi!
Le prof, Williams crut se souvenir la jeune fille fit venir à lui son sweat et son t-shirt, après un sortilège il lui fit enfiler le pull, la serdaigle lui lança un regard de parfaite reconnaissance.

Il ne faudrait pas que vous prendriez froid... Quel est votre nom déjà ?

Jessica n'eut pas le temps de dire un mot que le professeur l'entrainait déjà vers Poudlard et pas forcément avec douceur. Peut-être qu'il trouvait qu'elle aurait dû suivre le règlement à la lettre, ça lui aurait éviter de manquer la noyade, la jeune fille eut une grimace...

Allons voir Pompom, je crains que tu n'ais attrapé un rhume. Elle te fera boire de son horrible pimentine...

Jessica sourit, il était redevenu souriant, bizarre ces profs n'empêche!

— J'm'appelle Jessica Loner.

Après tout, c'était normal qu'il ne se souvienne pas de son nom, la jeune bleue et bronze était du genre discrète et il y avait toujours des gryffondors pour se faire remarquer pendant les cours de DCFM...

Dis moi... le couvre feu ne se lève pas qu'à six heures le matin ? Que faisais tu hors... aahh !

Jessica sursauta, elle trébucha, mais parvint à rester debout, ses pieds nus dans l'herbe verte se posèrent sur une branche d'arbre malencontreusement tombée là... Elle grimaça...
Elle reposa ses yeux bruns sur le prof qui parlait tout seul...
Puis après quelques secondes, il se tourna vers elle avec un léger sourire.

Rentrons vite au château avant d'avoir d'autres surprises de ce genre. Et il faudra t'expliquer devant le gobelin, hum... le professeur Flitwick.

Jessica n'était pas une fille du genre très bavarde, elle était très secrète et n'aimait pas prendre la parole, cependant, il lui avait posé une question, la moindre des politesses était de répondre, même s'il semblait l'avoir oublié.

— Hum, j'étais dehors parce que... je ... c'est un peu bête... j'étouffais dans le dortoir et j'avais besoin d'air pur...

Pas besoin non plus de raconter son cauchemar, et puis la jeune femme était curieuse... Dans sa tête, elle préparait la question qu'elle voulait poser au prof Williams.

— Dîtes m'sieur, vous faisiez quoi tout à l'heure quand on était dehors et qu'vous avez criez?

Le hall n'était plus qu'à quelques mètres, au grand soulagement de John qui commençait sérieusement à s'inquiéter pour la Serdaigle. Les nuits étaient fraiches bon sang ! Rompant le silence, la jeune fille, Jessica, répondit à la question qu'il avait posé voilà plusieurs minutes et que lui même avait oubliée. John fronça les sourcils mais avec un sourire toutefois. Elle étouffait dans le dortoir des Serdaigle ? Il était pourtant bien aéré et la baie vitrée offrait une vue resplendissante sur le Parc. John se souvenait encore du sentiment de paix qui l'habitait obligatoirement lorsqu'il regardait le paysage qu'offrait la Tour de Rowena. Splendide, calme et paisible, à l'image de la Fondatrice de Poudlard.

Avant qu'il n'ait pu répondre, ce fut elle qui lui posa une question témoignant de sa curiosité, mais malheureusement pas de son intelligence. Certes il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas avoir compris qu'il s'était pris un maléfice cuisant dans l'épaule mais le fait qu'on était en guerre n'était pas secret. Tous les élèves de Poudlard vivaient dans la peur de recevoir une lettre du Ministère leur apprenant le décès d'un père, d'une mère ou de frères et soeurs. Ébouriffant d'un geste paternel les fins cheveux de la jeune fille, il lui répondit avec un sourire, ne préférant pas l'inquiéter.

Oh, ce que je fais si tôt dans le Parc ? Et bien vois tu, je faisais un petit footing. Rien de bien méchant. Et lorsque j'ai crié, j'ai... hum... ce n'est rien. Ne te fais pas de soucis.

Se souvenant qu'elle devait être en cinquième année, et que les cinquièmes années de Serdaigle et de Gryffondor faisaient partis des élèves qu'il avait déjà eu en cours, il activa ses neurones frigorifiés pour se souvenir de ce qu'ils avaient vu le Lundi. Hum... Qu'est ce qu'on apprenait en cinquième année. Les Loup Garou ? Non, c'était en troisième ou quatrième. Les Erklings. Oui, voilà, c'étaient les Erklings !! Ou alors...
John eut un sourire victorieux. Ils n'avaient pas vu les Erklings, non, ils avaient appris le fonctionnement de la Glace à L'ennemi et avaient fait l'historique et le début de la théorie pour le sort d'Entrave. Tout fier de s'être souvenu de ce qu'il avait enseigné trois jours plus tôt, John demanda à Jessica:

Au fait, qu'avez vous pensé du cours de DCFM de Lundi ? Je ne savais pas trop ou vous vous en étiez rendu avec le précédent prof, alors... Ca va ? Je ne vais pas trop vite ?

John n'avait jamais été très pédagogue et il ne savait pas trop si le fait d'avoir mimé la vie de l'inventeur du Sort d'Entrave, un sorcier du doux nom allemand de VerGraften qui était mort étranglé par son strangulot, avait eu l'effet escompté. A dire vrai, il ne savait comment interpréter les rires de ses élèves. Se sachant totalement hors sujet mais s'en fichant éperdument, il rajouta:

J'ai fait mes études à Serdaigle. Je n'ai jamais aimé des lits dans les dortoirs, les matelas grattent tu ne trouves pas ?

Copyright © : (c) shiya Messages : 21 Date d'inscription : 11/12/2010

— Oh, ce que je fais si tôt dans le Parc ? Et bien vois tu, je faisais un petit footing. Rien de bien méchant. Et lorsque j'ai crié, j'ai... hum... ce n'est rien. Ne te fais pas de soucis.

— Au fait, qu'avez vous pensé du cours de DCFM de Lundi ? Je ne savais pas trop ou vous vous en étiez rendu avec le précédent prof, alors... Ca va ? Je ne vais pas trop vite ?

— Non ça va, c'est parfait, je sais que je suis pas très douée, mais j'vais essayer de travailler plus dur! Mais vous allez au bon rythme, pas de problèmes!

— J'ai fait mes études à Serdaigle. Je n'ai jamais aimé des lits dans les dortoirs, les matelas grattent tu ne trouves pas ?

— C'est vrai, ils ne sont pas du tout confortables, personnellement j'ai plutôt l'impression d'étouffer. Comme ça vous étiez à Serdaigle, j'imagine que la quasi totalité des profs étaient déjà là, ça fait quoi d'être collègue avec ses propres profs?

[désolée, c'est assez court, pas super... mais c'est mon premier rp depuis ma reprise. (: ]

John eut un petit rire d'enfant lorsque Jessica se recoiffa. Heureusement qu'elle n'était pas lui car s'il avait quelque chose en horreur, c'était bien qu'on le décoiffe ou même, qu'on touche à ses cheveux noirs qu'il passait trente secondes au maximum à arranger tous les matins (ou plutôt toutes les deux semaines). Mais bon... Le temps n'était pas à la discussion sur comment-se-coiffait-ou-plutôt-ne-se-coiffait-pas-John-Williams. Non, il s'agissait plus de répondre à la question que lui avait posé la jeune Serdaigle qui faisait dignement ho[s]rr[/s]nneur à sa maison. Et puis d'ailleurs... comment ça elle avait du mal ? Ce n'était pas bien ! Il ne fallait pas avoir de difficultés en DCFM. Comment les gens pouvaient ils se permettre d'avoir des difficultés en cours ? Regardez le, lui: il n'était pas un génie, juste un surdoué qui s'en fichait, mais les cours étaient tellement simples qu'il était facile d'avoir des acceptables partout. Bon, c'était de nouveau une petite digression. Et tout le monde n'avait pas des facilités partout. Et... on en était où ? Ah oui ! aux cours qu'elle allait devoir bosser et à lui avec ses collègues qui avaient été ses profs.

Je compte sur vous pour travailler Jess', euh... je peux t'appeler Jess ? Oui, les trois/quart de tes professeurs ont été les miens, et je dois dire que c'est étrange de pouvoir les appeler officiellement par leur prénom. En plus... et bien... je n'avais pas la réputation des Maraudeurs mais bon... je crois qu'ils gardent de moi le même souvenir qu'eux. Quelqu'un d'assez doué mais insupportable.

John eut un petit rire. La vieille McGo ne l'aimait pas beaucoup... ou plutôt conservait à son égard la même exaspération qu'elle avait pour Sirius Black ou James Potter... La même exaspération mais pas la même admiration malheureusement. Pour Slughorn, il n'avait jamais eu assez d'ambition, malgré sa double formation. C'était inutile de mentionner la vieille chouette, ni le truc qu'on appelait Vector et qui était le professeur d' arithmencie et qui, s'il n'était pas aussi partial que d'autres, avait néanmoins ses chouchous, dont ne faisait pas partie John bien sûr. Bref, c'était étrange de voir ses professeurs devenir ses collègues et ne pas le respecter à sa juste valeur. Songeur, il murmura, comme venant d'en prendre conscience:

Je ne sais pas s'ils savent que je n'ai plu 17 ans... S'il y a une attaque à Poudlard, je doute qu'ils soient capables de se fier à moi...

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]Je compte sur vous pour travailler Jess', euh... je peux t'appeler Jess ? Oui, les trois/quart de tes professeurs ont été les miens, et je dois dire que c'est étrange de pouvoir les appeler officiellement par leur prénom. En plus... et bien... je n'avais pas la réputation des Maraudeurs mais bon... je crois qu'ils gardent de moi le même souvenir qu'eux. Quelqu'un d'assez doué mais insupportable.

Jessica sourit, elle pouvait essayer de s'imaginer prof avec ceux actuels, ça pouvait être marrant. Parler avec McGo, se moquer de Flitwick...

— Bien sur vous pouvez m'appeler Jess, pas de problèmes. C'est fait bizarre de se rendre compte que vous, un prof, étiez un genre de "maraudeur", un rebelle quoi!

La jeune femme se décoinçait de plus en plus avec le professeur, il était le plus sympathique de tous et même plus gentil que la majorité des élèves que Jessica connaissait. Elle espérait qu'il pouvait le sentir.

Je ne sais pas s'ils savent que je n'ai plus 17 ans... S'il y a une attaque à Poudlard, je doute qu'ils soient capables de se fier à moi...

C'était comme un murmure pour lui-même, mais Jessica acquiesça.

— Je pense que ce sera pareil pour nous les élèves même si certains font preuve de courage. Les profs voudront tout faire par eux-mêmes...

il y avait Potter lui qui était dehors, mais lui c'était l'Elu, donc, il avait la confiance des professeurs du fait qu'il ait survécu...

[désolée, c'short... (: ]

» — Jessica Loner ♠
» De mon temps... [pour les petits vieux principalement]